mardi 21 décembre 2010

Le groupe de codéveloppement en Cercles Restaurateurs

L’approche des Cercles Restaurateurs, consiste à faire cercle à l’intérieur d’une communauté ou d’une organisation dans le but de prendre soin ensemble des conflits et des enjeux relationnels vécus par les personnes faisant partie du groupe.

J'ai récemment mis sur pied un groupe à Montréal pour les personnes qui souhaitent développer cette approche dans leurs milieux respectifs. Une première rencontre a eu lieu le 17 novembre 2010 et une deuxième rencontre est prévue le 16 février 2011.

Pour en savoir plus sur l'approche, vous pouvez consulter les documents suivants:

Les Cercles Restaurateurs en bref
Cercles Restaurateurs - Indications pour le cercle
Faire partie d'une communauté
Processus du Cercle Restaurateur
Consentement au processus du Cercle Restaurateur

Voir aussi la vidéo de Dominic Barter et son site Restorative Circles.

jeudi 25 novembre 2010

Pourquoi pas en marchant?


Diane Couture(membre du CA), Danielle Grégoire
(qui enseigne le Focusing au centre St-Pierreà Montréal)
 et moi-même.
J’aime la marche et j’aime le Focusing. Avec deux amies proches, Diane et Danielle, rencontrées dans la communauté du Focusing, nous avons instauré une nouvelle pratique se situant entre la pratique du partenariat et celle du groupe de ressourcement.

Nous prenons simplement rendez-vous tôt le matin pour une marche au parc du mont Saint-Bruno. Notre avant-midi est consacré à la marche. Cette marche revêt un caractère particulier à partir du moment où nous prenons la décision de nous donner chacune un temps d’écoute. Ainsi, je dispose de 30 minutes pendant lesquelles je peux explorer, en présence de mes deux amies, une question ou un enjeu important dans ma vie. J’explore bien sûr mon enjeu à partir de l’approche du Focusing. Aucune d’entre nous n’a besoin de «guidance». La présence pleine et entière de deux personnes qui écoutent est bien suffisante pour soutenir le processus. Ensuite j’offre à mon tour ma présence et mon écoute à Danielle et à Diane. Le processus complet prend une heure et demie de notre temps et nous offre globalement une impression de connexion profonde.

Je dirais que cette marche/Focusing est quelque chose qui goûte vraiment bon pour moi et que cette impression est tout à fait partagée par mes compagnes de route. Parce que nous ne nous rencontrons pas souvent, le partage que nous nous offrons mutuellement est aussi une occasion de faire le point sur des questions fondamentales de notre cheminement et d’en arriver à une sorte de «croisement expérientiel» qui s’avère en retour générateur de mouvement intérieur pour chacune d’entre nous.

lundi 8 novembre 2010

Détente et compagnie

Des moments de joie et des moments de guérison sont présents dans nos rencontres. La chaleur humaine et le partage y sont toujours l’ingrédient de base.

Lors de la dernière rencontre, Marie avait apporté un pichet de tisane qu’elle a oublié de reprendre en partant. Je l’ai trouvé assez inspirant pour en faire une photo sur le thème de l’automne.

Le jeu de carte Focusing a été notre outil de liaison lors de cette rencontre. Ce jeu est tellement convivial qu'il peut être utilisé par n'importe quel groupe de personnes souhaitant s'offrir un moment d'écoute mutuel.

Nous allons fermer la balançoire et ramasser les feuilles. C’est la saison d’hivers qui se prépare et les deux prochaines rencontres seront facilitées par Huê Tâm avec la complicité de Claire et de Marie. Bonne rencontre à tous.

jeudi 30 septembre 2010

Groupe R Focusing et PAIH

Le groupe de ressourcement en Focusing et autres Pocessus de l’Attention Inter Humaine est un peu le camp de base de la pratique du Focusing Relationnel pour la prochaine année qui se déroulera de septembre 2010 à juin 2011. La première rencontre a eu lieu le 19 octobre avec 9 personnes.

Les notions de base que sont la présence et l’écoute y ont été abordées et le premier partage a permis à chacun de se positionner en lien avec sa présence dans le groupe (sur le thème ce qui m’amène ici).

L’après midi le collage expérientiel était proposé aux participants afin de favoriser la présence à soi ainsi que la présence à l’autre dans l’écoute. La pratique du collage expérientiel a été introduite dans la communauté du Focusing par Akira Ikemi, psychologue et psychothérapeute d’orientation Focusing et professeur à l’Université Kansai au Japon et son équipe.

Notre groupe prend racine et se fortifie par l’arrivée de nouvelles personnes pleines de ressources et désireuses de partager. La traditionnelle balançoire de bois accueille les participants qui ont le goût de faire un brin de causette pour compléter le rapprochement de la journée. Je veux aussi préciser que nous sommes à 5 minutes de marche du beau parc de la Visitation avec accès au bord de l’eau où l’on peut apercevoir des oiseaux pêcheurs et de grands oiseaux voyageurs.

Chaleur humaine, camaraderie et… ressourcement…

samedi 18 septembre 2010

Le voyageur esthète et philosophe

Massimiliano Palla, Le naufrage et le chaman
Étant inscrite pour la session d’automne 2010 au programme court en mentorat (0285) à l’UQAM, je me suis intéressée récemment à ce qui a été fait en communication en lien avec mes champs d’intérêt : approche intégrale de Ken Wilber, développement personnel, rencontre de l’autre et évolution de la conscience.

J’ai été ravie de découvrir, au fil de mes recherches, le mémoire de maîtrise d’Eric Bourdeilh traitant du voyage en tant qu’outil expérientiel de transformation.

1) La présentation des voyageurs,

2) L’attrait pour l’ailleurs et les intentions de départ,

3) L’expérience du voyage et la rencontre de l’Autre,

4) Le dévoilement des données émergentes et des univers de sens,

5) L’évolution de la conscience à travers le voyage.

Massimiliano Palla, que j’ai rencontré par hasard alors qu’il proposait son livre, Le naufrage et le chaman sur la rue Mont-Royal ne connaît pas Eric Bourdeilh mais il a sans aucun doute vécu toutes les étapes décrites dans son mémoire et plus particulièrement celle de l’évolution de la conscience, passant par la guérison.

lundi 6 septembre 2010

Les 4 accords Toltèques

Voici une très jolie vidéo pour se reposer des textes sans musique et dont les images ne bougent pas.Il est possible de trouver l'original et une version pp sur le site de Nicole Charest.

Cercle de paix

L'organisme sans but lucratif «Cercle de Paix» a été créé en 2004 dans le but de promouvoir la journée internationale de la paix adoptée par les Nations Unies.

La date du 21 septembre a ainsi été reconnue officiellement par la ville de Montréal le 21 mars 2005 et par le gouvernement du Québec le 12 février 2008 comme étant «Journée internationale de la Paix».

Voir la vidéo : une lumière pour la paix

vendredi 3 septembre 2010

La phase de croissance du projet Vilajvilaj

L'atmosphère était à la fête hier au concert de l'OSM. Il semble que les énergies se rassemblent autour du projet Vilajvilaj en Haïti. Nous étions une centaine de bénévoles à vendre des bracelets sur le terrain et les résultats sont convainquants.

J'ai eu l'occasion de visiter la maison conteneurs et de discuter du projet avec Sophie Dufresne de construction Nomade. Je suis emballée par l'ensemble du concept et aussi par le dynamisme des gens qui font partie de l'équipe.

lundi 23 août 2010

La construction de maisons à partir de conteneurs (5)

Voir toutes les photos Vilajvilaj
Haïti : Vilajvilaj
Le projet Vilajvilaj est en cours d’élaboration au Québec et en Haïti. Un premier prototype de maison conteneur a été élaboré à Boisbriand par la firme Construction Nomade (avec la participation de l’architecte Ron Rayside). Une équipe d’une vingtaine de personnes devrait partir en novembre pour Haïti afin de débuter la construction du premier village/conteneur.

L’idée est d’aller là-bas pour donner un premier coup de pouce et former des travailleurs, de telle sorte que les haïtiens puissent devenir autonomes dans la construction de leurs habitations et dans la mise sur pied de projets coopératifs associés. Dans ce type de projets, chacun sera impliqué dans l’organisation par son engagement à participer à l’entretien et à la viabilité, non seulement de sa propre maison, mais de tout le village. Cet engagement sera essentiel car il s’agit de bâtir, à partir de chaque village, une communauté autonome et auto suffisante.

Des travailleurs haïtiens seront formés, embauchés et payés. Les éléments entrant dans la construction seront fabriqués sur place autant que possible. Les maisons seront équipées, pour plus d’autonomie, de capteurs solaires et de citernes pouvant recueillir l’eau de pluie.

Le projet est ambitieux mais il est déjà en marche (et sans l’aide des gouvernements). Vilajvilaj estime pouvoir installer 800 maisons au cours de la première année, ce qui devrait permettre de loger 5000 personnes. Je suis vraiment intéressée à suivre la progression de ce projet et il semble que je ne sois pas la seule car il y a, à ce jour, 1075 personnes inscrites sur la page facebook de Vilajvilaj.

Je serai aussi bénévole à la vente de bracelets au concert de l’OSM le 2 septembre (concert en plein air, Place des Arts), une activité de levée de fond pour le projet Vilajvilaj.

La construction de maisons à partir de conteneurs (4)

Au Mexique: Enfin une maison pour nous

Le projet s’intitule PFNC (Por Fin Nuestra Casa, ce qui signifie: Enfin une maison pour nous). Pablo Nava et Brian McCarthy sont les cofondateurs de cette entreprise qui a vu le jour en 2007. L’idée et la mission de l’entreprise sont :

• Offrir aux populations défavorisées du Mexique des maisons à prix abordables faites à partir de conteneurs recyclés.
• Améliorer les standards de vie de familles vivant actuellement dans des conditions non sécuritaires en créant des abris à partir de matériaux recyclés.
• Incorporer une technologie tenant compte des besoins du consommateur final et de sa capacité de payer.
• Proposer un modèle d’affaire basé sur le partenariat.

Les projets sont actuellement dans la phase de développement dans les villes de Juarez et Tijuana au Mexique ou l’on souhaite, dans les prochaines années implanter plusieurs milliers d’unités (environ 10,000 unités par année au début du premier projet à Juarez. Le prix de vente estimé des maisons est de $10000,00 à $15000,00 US par unité. Il est possible de suivre, sur le site Web de PFNC, les plus récents développements.

jeudi 19 août 2010

A chacun et à chacune sa déesse

Les cartes sont de Susan Seddon Boulet.
Vous pouvez les admirer et peut être,
pourquoi pas, en choisir une
pour vous aujourd'hui.


J'ai négligé d'écrire quelque chose suite à notre dernière rencontre en juin 2010. Je réalise que, même après tout ce temps passé, les retombées de ce beau processus sont encore présentes pour moi.

Il nous arrive souvent, en Focusing, d'identifier des parties de nous qui demandent notre attention. Il est possible d'obtenir un sens corporel à partir de toute chose à laquelle nous portons attention comme il est aussi possible (et souvent c'est ce que nous faisons) de laisser notre corps nous guider vers ce qui a besoin d'être écouté dans notre monde intérieur. Parce que les choses qui demandent notre attention sont souvent douloureuses, difficiles et même parfois profondément nouées et complexes, les gens croient que le Focusing n'est pas quelque chose de gai.

Dans l'exercice avec le loup, nous avions fait un moitié/moitié, écoutant tour à tour la partie sombre et la partie lumineuse.En fait, il y a beaucoup de parties lumineuses en nous et il est toujours possible de les découvrir et de les expérimenter. C'est ce que nous avons fait lors de la dernière rencontre. Parce qu'une participante s'interrogeait sur la puissance sacrée de sa partie féminine, nous avons regardé, chacune pour soi, quelle sorte d'énergie conviendrait à notre partie féminine sacrée. Lorsque nous souhaitons entrer en lien avec des énergies qui nous sont moins familières, il est toujours possible de s'inspirer de la mythologie, celle des dieux, des déesses et des animaux. Les images découlant de la mythologie et du sacré éveillent en nous une résonnance.

Deux options ont été spontanément choisies lors de notre exploration: je choisis la carte ou je me laisse choisir par la carte en laissant se révéler à moi des aspects qui me sont encore inconnus. Les cartes étaient celles des déesses de Susan Seddon Boulet. Nous aurions pu choisir n'importe quelles cartes à partir de n'importe quel thème. Celui des déesses convenait à notre questionnement. Considérant que chacun d'entre nous homme ou femme, a en lui ou en elle une partie féminine, le jeu est tout à fait non sexiste. Dans un autre contexte, il nous aurait été possible d'explorer notre partie masculine en évoquant, par exemple, le thème du guerrier.

Ce que je tente de souligner ici est le fait que nous ne faisons pas de la «magie» ou de la «divination». Nous entrons plutôt en résonnance avec un thème afin de laisser émerger en nous l'énergie qui y correspond.

J'ai choisi la Déesse Pélé, la déesse des volcans. Ce thème m'a accompagné tout au cours de l'été par son lien profond avec la terre, le feu et la puissance qui se dégage du volcan.

mercredi 18 août 2010

La construction de maisons à partir de conteneurs (3)

En direct du Costa Rica

Pour voir ce qu'il y a dans la boîte
suivre le lien Youtube
Une entreprise du Costa Rica (petite entreprise je crois) offre, directement aux consommateurs, des résidences pouvant résister aux tornades et autres désastres naturels et offrant également une sécurité contre le vol et le vandalisme à partir de sa structure en acier provenant, vous l’avez sans doute deviné, de conteneurs recyclés.

Jimmy Lee, propriétaire de cette entreprise, propose aussi pour Haïti un abri pouvant accomoder 12 à 20 personnes dans un conteneur standard de 40x8x8 (dimensions en pieds). Le coût de cet abri est de $14000,00 US. Les dessins sont très jolis mais le système de mise en marché n’est pas tout à fait convainquant.

En ce qui concerne les maisons conteneurs destinées au marché local, le prix de base varie d’environ $10000,00 US pour une unité standard de 20x8x8(160 pieds carrés) à $20000,00 pour une unité de 20x16x8 ou de 40x8x8. Ce prix n’inclue pas le transport, l’installation, le permis et les fondations.

Ce qui m’a particulièrement intéressée concernant le site de cette entreprise est l’abondance des informations de première main sur la construction d’une maison conteneur. On y trouve, dans la section apprentissage (learning center) un manuel, des instructions détaillées concernant toutes les étapes de réalisation de ce type de projet, des photos et des vidéos en grand nombre. Par contraste avec le projet plutôt zen du Soudan, ici nous avons l’impression de pouvoir mettre la main à la pâte en tout temps.

Je salue ici la débrouillardise des petits entrepreneurs en pensant tout particulièrement à ceux que j’ai connu ici au Québec.

La construction de maisons à partir de conteneurs (2)

Au Soudan: design italien, conteneurs et bambou

On voit à gauche et à droite de la photo, deux conteneurs
 reliés par une structure en bambou
Un de mes projets préférés dans la construction de maisons à partir de conteneurs est celui du groupe Tamassociati, une firme Italienne d’architecture dont le siège social est à Venise et qui propose des projets à la fois éthiques, responsables et… esthétiques. Au Soudan, pour un hôpital de Khartoum, le collectif tamassociati a réalisé des logements destinés au personnel médical en recyclant une centaine de conteneurs déjà disponibles sur le site. Mêlant acier et bambous, cette architecture se révèle, simple et accueillante.

La valeur de ce projet réside, aux yeux de tous, dans le sérieux avec lequel a été abordé le problème de l'isolation thermique. Le système a été réalisé à l'intérieur à partir de panneaux isolants de 5 cm et à l'extérieur à l’aide d'un contre toit ventilé métallique et d’un brise-soleil en bambou protégeant contre les rayons directs du soleil. Ce système, qui brise le rayonnement solaire, ventile également en permanence la structure des conteneurs.

C’est beau. Ce design, constitué de lignes strictes et de nattages de bambous crée une impression de pureté et de solidité. L'installation complète, qui forme une cour dans un parc de manguiers donnant sur le Nil, se compose de 90 conteneurs pour les habitations et 7 pour les services et la cafétéria. Chaque logement dispose d'environ 20 m² avec salle de bains et une petite véranda qui donne sur le jardin. . L'eau chaude est produite avec des panneaux solaires statiques montés sur les toits. Un système innovateur de climatisation avec panneau solaire à absorption a été expérimenté dans certains logements.

Le bambou, une ressource facilement renouvelable, est considéré comme un choix écologique offrant flexibilité et légèreté. On le retrouve aussi maintenant dans la fabrication de multiples accessoires et dans la confection de vêtements et de literie.

On peut voir sur Youtube une vidéo relatant les étapes de réalisation du projet.

Le projet a reçu le prix de la meilleure construction effectué à partir de conteneurs par BEST OF GREEN 2010

La construction de maisons à partir de conteneurs (1)

Pourquoi construire des maisons à partir de conteneurs? Parce que c’est rentable, écologique et pratique. Le bateau que vous voyez sur cette photo transporte 5000 conteneurs. Chacun des conteneurs peut théoriquement loger 7 personnes, ce qui signifie un abri pour 25000 personnes.

Le transport des marchandises par conteneurs (une invention de Malcolm McLean), qui se fait depuis les années cinquante, a été, à l’époque, une véritable révolution dans l’industrie du transport. Les premiers bateaux uniquement dédiés au transport par conteneurs ont été construits au début des années 70. Les conteneurs assurent actuellement la majeure partie du transport par voie maritime constituant l’ensemble des échanges commerciaux au niveau international. On estime à 100 millions le nombre de conteneurs qui traversent les océans chaque année. Après quelques temps d’usage, les conteneurs deviennent désuets pour le transport maritime. Ils s’accumulent alors dans les ports du monde entier, posant d’énormes problèmes d’entreposage.

Ce qui est un problème pour certains devient toutefois une solution pour d’autres. Il est possible de retracer des projets ayant émergé à différents endroits du globe au cours des dernières décennies. Certains de ces projets ont été réalisés sur une base individuelle par des créateurs inspirés par ce nouvel objet se prêtant à de multiples usages : cantine (à Montréal), bureau, refuge pour les animaux, etc. D’autres projets, créés par des entreprises, sont de plus grande envergure : Londre (la cité des conteneurs créée sur les docks), New York (un collectif d’architectes offrant des unités mobiles et des projets consistant en un assemblage de plusieurs unités), etc.

Les recherches effectuées m’ont permis de retracer quelques projets en lien avec le développement durable et l’aide d’urgence (États Unis) lors de désastres naturels :

mardi 17 août 2010

Des maisons pour Haïti

Photo Jeremy Cowart
Je t'en prie mon Dieu donne nous la force de reconstruire Haïti 

Nous avons pris connaissance la semaine dernière (12 août 2010) du projet parrainé par Luck Mervil pour construire, en Haïti, des maisons à partir de conteneurs recyclés.
L'idée de construire des maisons à partir de conteneurs n'est pas nouvelle. Une exploration sur le Web nous a permis de découvrir plusieurs types de construction déjà réalisées un peu partout dans le monde. Cela va du refuge pour animaux à la résidence d'étudiants en passant par le chalet, la cantine repliable et l'unité de soins d'urgence.

De nombreux avantages sont liés à l'utilisation du conteneur mais, ce qui nous intéresse ici est l'idée de son utilisation dans un contexte humanitaire ou, mieux encore, dans une intention de développement durable. Le projet Vilajvilaj consiste à implanter des villages en Haïti et ailleurs dans le monde afin de venir en aide aux populations les plus démunies.

Les maisons conteneur permettraient aux personnes déplacées par des désastres d'obtenir rapidement une relocalisation à proximité de leur lieu de résidence initial. De plus, la participation des gens de la communauté aux étapes de réalisation leur offrirait un maintien et un renforcement des liens sociaux.

L'idée générale du projet consiste à travailler ensemble à reconstruire un environnement sain et une communauté solidaire.

jeudi 29 juillet 2010

Êtes-vous un connecteur ou un maven?

Un connecteur est une personne qui a plusieurs centres d’intérêts mais surtout un intérêt marqué pour les relations humaines et pour les modèles d’interaction sociale. Les connecteurs sont soucieux des différentes communautés dans lesquelles ils vivent (familles, amis, milieux de travail ou groupe social). Ils ont, par exemple, la curiosité d’observer quels sont ces gens et comment ils interagissent entre eux.

Les connecteurs connaissent beaucoup de personnes mais surtout, ils connaissent des personnes de genres très diversifiés. Par leur passion des relations humaines, ils ont la particularité de s’intéresser à différents univers et à différentes sous cultures et sont capables de rejoindre des gens se situant complètement à l’extérieur de leurs univers.

Les connecteurs entrent véritablement en relation avec les gens qu’ils rencontrent et, ce qui défini plus que tout un connecteur est sa motivation à favoriser la rencontre et la connexion entre les gens en établissant des territoires communs. Parce qu’il s’intéresse aux gens, à la société et à sa propre collectivité, le connecteur est souvent aussi un membre actif d’organisations à vocation sociale ou humanitaire. C’est une personne d’action et d’engagement qui s’investit et permet à l’information de circuler librement autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation, créant ainsi un pont entre les différentes communautés.

Bien que le connecteur soit une personne qui permet de faire circuler l’information, c’est le maven qui est à l’origine des mouvements. Le maven explore, découvre, se renseigne et expérimente. Il est à l’origine des nouvelles idées. Maven est un mot yiddish qui veut dire : «celui qui acquiert des connaissances». Les mavens sont souvent ceux qui détiennent de l’information un peu plus en profondeur sur un sujet en particulier et qui prendront plaisir à vous renseigner au niveau qui vous intéresse (en quelques mots ou en vous donnant plusieurs références précises telles : sites Web, livres, personnes ressources). Connaissez-vous de ces gens dont on peut dire qu’ils ont de la substance?

En fait, nous avons tous un côté «connecteur» et un côté «maven». Et, même si ces aspects de notre personnalité ne sont pas très développés, il y a pas mal de chances pour que nous connaissions des personnes qui représentent fortement ces types de personnalité. Pensez à ceux qui vous ont aidé à dénicher un poste… ceux qui vous ont permis de rencontrer de nouvelles personnes dans les derniers mois… les dernières années… Le connecteur est quelqu’un, qui connaît quelqu’un qui peut vous aider. Le maven est celui qui saura vous renseigner sur une question. Pensez aux personnes qui vous ont marquées dans votre vie par leurs passions, leur enthousiasme et leur engagement social.

La raison pour laquelle j’écris cet article aujourd’hui est que je suis à la recherche de gens comme ça. Si vous vous reconnaissez et souhaitez participer à la mise en commun de vos ressources, contacts et connaissances dans un but d’avancement social et collectif, vous pouvez tout simplement vous joindre au groupe PAIH que j’ai créé récemment sur facebook (un clic sur «j’aime» et vous y êtes!). Si, pour une raison ou pour une autre, vous n’êtes pas sur facebook, vous pouvez m’écrire à mon adresse courriel avec mention de votre intérêt.

Si vous êtes plutôt de type connecteur, il y a de bonnes chances que vous connaissiez déjà le groupe PAIH parce que vous aurez cliqué sur le lien vivre avec les autres. Si vous êtes plutôt du type maven, vous aurez d’abord été curieux de savoir ce qu’était un maven! Et vous avez cliqué en priorité sur ce lien! Voici donc pour vous cher maven le lien qui vous permettra d’en savoir un peu plus sur la question des types sociaux. Il s’agit d’un excellent livre qui explique comment faire une grande différence avec de très petites choses. Il s’intitule : Le point de bascule.

Je vous invite, si vous en êtes là dans votre vie, à vous joindre au groupe PAIH à titre de connecteur (possibilité de devenir administrateur de la page) ou à titre de membre simplement curieux d’en savoir un peu plus sur l’entraide et le dialogue. Je vous invite également à me faire part de votre niveau d’implication actuelle dans des groupes de type entraide et dialogue dont nous pourrions parler dans nos pages.

Vivre avec les autres

Aucun humain ne peut survivre sans la communauté humaine (paroles du Dalaï Lama). Pourquoi et comment construire, reconstruire ou solidifier cette communauté humaine dont nous avons besoin?

Œuvrer pour le développement social, œuvrer à la construction de la communauté humaine est bien différent que de simplement faire partie d’un réseau social. Pourtant, lorsque le mot réseau est prononcé certains sont prêts à fuir à l’instant croyant que l’on cherche à les enrôler dans une secte ou à leur vendre un produit quelconque.

Les gens qui oeuvrent pour le développement social (beaucoup sont des connecteurs et des mavens) ont pour objectif de promouvoir l’entraide et le dialogue. Leur but est axé sur le partage et l’échange plutôt que sur un apprentissage de type développement personnel. Il n’y a rien à vendre mais plutôt quelque chose à faire ensemble.

Le réseau PAIH (Processus de l’Attention Inter Humaine) a pour mission d’œuvrer pour le développement social. Il n’est pas implanté dans le but d’annoncer des activités de développement personnel mais plutôt afin de permettre aux gens de :

• Trouver une communauté d’appartenance (ex : projet Litima 18-35, Julie Champagne)
• Créer des liens de vie (ex : groupes de ressourcements, cercles d’empathie)
• Rencontrer l’autre dans sa différence (ex : le sentier du mocassin, Wanda Gabriel, le groupe de discussion de JASS)
• Se rencontrer par le dialogue à un niveau plus profond (ex : groupe de dialogue de Bohm, blogs)
• Résoudre nos différends à l’intérieur de systèmes créés pour répondre à nos besoins (ex : cercles restaurateurs)
• Développer l’esprit communautaire entre nous et au sein des groupes sociaux dont nous faisons partie (mouvement vers l’esprit communautaire (MEC))

Dans sa définition, le regroupement propose aux gens qui veulent contribuer à la création de la grande communauté humaine de «travailler ensemble à élaborer un peu partout dans les milieux de travail, dans les organisations dont ils sont membres et dans les communautés dont ils font partie, un type de rencontre dont les gens repartent nourris, entendus, soutenus et remplis».

Le réseau PAIH fait la promotion d’activités qui ne coûtent rien, qui sont peu dispendieuses ou dont les tarifs s’adaptent aux revenus des gens (contributions volontaires) et qui favorisent l’entraide, l’écoute et le dialogue. Ça ne signifie aucunement que les professionnels qui offrent des services dans ce domaine sont écartés du réseau. Bien au contraire, ils sont ou devraient être des acteurs de premier plan dans notre environnement.

Le regroupement PAIH axe son information sur les groupes offrant des activités qui sont financièrement accessibles à tous et qui ne demandent pas de formation préalable. La communauté ne se vend pas, elle s’offre et il est important de laisser la porte ouverte à ceux qui veulent entrer.

Si vous êtes professionnels et que vous offrez des ateliers d’apprentissage ou de développement des Processus de l’Attention Inter Humaine (PAIH) tels : Focusing, CNV, Théorie U, facilitation au dialogue, à l’esprit communautaire ou aux cercles restaurateurs, il nous fera plaisir toutefois d’inscrire sans frais un lien sur vos services.

samedi 8 mai 2010

Un blog à soi

Depuis un peu plus d’un an maintenant j’ai commencé à écrire sur les blogs. Le blog des relations humaines a été ma première création et je dirais aujourd’hui que c’est une belle aventure. La gestion d’un blog sur blogger est facile. De nouveaux outils s’ajoutent pour nous permettre toujours plus de polyvalence dans la mise en page.

J’ai été invitée dernièrement à participer à différents groupes d’intérêts où il est possible de publier des commentaires. Je me suis abonnée à Facebook, au Focusing Town House et à deux groupes Google : celui pour les Cercles Restaurateurs et celui pour un groupe d’intérêt Focusing/CNV. À part mettre ma photo et mon nom, je n’ai pas vraiment été tentée de publier dans cette forme. Je ne sais pas si c’est la question linguistique qui me bloque. Pratiquement tous les groupes auxquels j’ai eu accès étaient anglophones. Même si plusieurs des participants sont francophones, ils écrivent tous en anglais. J’aimerais pouvoir échanger avec d’autres personnes intéressées par les relations humaines et pouvoir le faire en français.

Pour le moment, je ne peux que constater l’utilité du blog pour «être entendue». J’envoie un ou deux articles par mois. Plusieurs personnes prennent connaissance des articles mais il y a très peu de commentaires et encore moins d’échanges soutenus. Cependant, lorsque je rencontre les gens dans les différents groupes dont je fais partie, ils me disent avoir lu les articles. Je reçois aussi, de temps à autre, un message personnel par courriel en réponse à un article publié sur le blog. Pour plusieurs personnes, il est en effet très difficile de publier publiquement un commentaire.

C’est dommage mais c’est comme ça. Et je continue parce que, globalement, l’expérience est positive.

mercredi 14 avril 2010

À pas de Loup

Notre groupe avance à pas de loup. Il progresse en ce moment vers la création d’une véritable communauté de soutien. Lors de la dernière rencontre (21 mars), l’esprit de collaboration, l’esprit d’initiative et l’esprit de communauté étaient présents tout au cours de la journée.

J’ai d’abord apprécié cette offre de l’une des participantes de nous guider dans un processus intérieur sur le thème du loup. À partir d’une légende amérindienne, nous sommes allées à la rencontre du loup blanc et du loup sombre en nous. Cette métaphore illustrait admirablement la notion des différentes parties de soi et la manière, particulière au Focusing, de travailler à partir de cette notion qui était le thème d’étude de la matinée.

Dans la légende, le loup sombre représente nos parties souffrantes (colère, envie, jalousie, tristesse, arrogance, etc.) et le loup blanc nos parties lumineuses (joie, paix, amour, espérance, humilité, etc.). Par le processus guidé, nous pouvons rejoindre ces parties en nous, voir la manière dont elles se manifestent et, en y portant attention, en apprendre quelque chose de nouveau.

L’après midi s’est déroulée en trois temps : un temps de silence, un temps de partage où chaque personne a pu déposer ce qui était vivant en elle et un temps de discussion sur la manière dont nous souhaitons nous organiser pour mieux vivre ensemble et pour que le groupe soit pleinement nourrissant.

Le temps de silence nous a permis d’intégrer l’enseignement, le processus guidé (celui des deux loups) et nos échanges de l’heure du lunch. J’ai simplement donné ensuite quelques indications permettant à chacune de parler à partir de ce qu’elle vivait ou ressentait au moment présent et de s’exprimer lorsqu’elle se sentait prête à le faire. Les temps de silence entre les partages étaient respectés. Les partages étaient reçus sans interventions, simplement déposés dans le groupe et tous faits à partir du contact profond avec l’espace intérieur propre au Focusing.

La dernière partie de la journée a été consacrée à un échange sur notre mode de fonctionnement. Cet échange très riche nous a permis d’ajouter la pratique de la formation de communauté à notre répertoire de processus structurants.

À pas de loup…

Quelle belle façon d’avancer!

jeudi 18 mars 2010

Le rôle du facilitateur dans un processus de groupe

La principale qualité requise pour mener à bien l’animation d’un processus groupe est la capacité, pour une personne, de rester ancrée et présente. Il est possible d’offrir un modèle de fonctionnement, un processus ou une structure (il en existe plusieurs) tout en restant à l’écoute du climat du groupe et des besoins des gens.

À la limite, lorsque le groupe possède une bonne connaissance du mode de fonctionnement et des processus, le rôle du facilitateur se fait extrêmement discret, le groupe est alors soutenu par une présence intangible, celle de l’esprit de communauté. Dans ce climat, chacun perçoit ce qui se vit au moment présent et la continuité du processus est portée par l’ensemble des participants qui sont co-responsables.

Dans un groupe autogéré, chaque participant est facilitateur à tour de rôle. Dans plusieurs types de processus, tel celui du mouvement vers l’esprit communautaire et celui des cercles restaurateurs, deux facilitateurs peuvent se partager la tâche.

Il existe actuellement au Québec quelques organisations offrant des formations de facilitateur de processus de groupe et il est particulièrement intéressant de découvrir, au-delà des particularités des processus, un enseignement qui se recoupe au niveau des valeurs de base :

CLARTÉ******AUTHENTICITÉ******HUMILITÉ******CRÉATIVITÉ

L’histoire est à suivre car nous souhaitons, dans le développement du réseau des groupes de ressourcement en Focusing et autres Processus de l’Attention Inter Humaine (PAIH), élaborer et perfectionner le rôle du facilitateur afin qu’il soit mieux compris et plus facilement transmissible dans ces caractéristiques fondamentales.

samedi 13 février 2010

Lorsque le groupe devient un lieu de soutien mutuel

Il est tout à fait possible de faire partie d’un groupe qui se rencontre sur une longue période sans aucunement éprouver le sentiment d’être relié aux gens qui en font partie.

Lorsqu’un groupe se forme à partir d’une tâche à réaliser, d’un apprentissage à faire ou même dans le but avoué de progresser dans son propre cheminement personnel, il n’y a pas d’intention ou de volonté explicite de former une communauté d’appartenance.

Il est possible que l’esprit de communauté émerge dans ces différents contextes. Ceux qui ont déjà vécus une expérience de cette sorte s’en souviennent fort probablement. Il existe un esprit de communauté dans un groupe lorsque les gens qui en font partie se sentent nourris, supportés et entendus par les autres et lorsque de tels liens de soutien mutuel vont au-delà des divergences personnelles.

On ne peut pas dire que toute insatisfaction liée aux besoins non satisfaits et aux conflits inhérents à la vie du groupe soit complètement effacée lorsque le groupe forme communauté. Ce que l’on peut affirmer cependant, c’est que les sujets concernant de telles situations ne seront pas occultés dans l’espace relationnel du groupe.

Notre groupe de ressourcement souhaite créer un esprit de communauté et promouvoir cet esprit dans l’ensemble du réseau du Focusing au Québec et dans la francophonie.

samedi 9 janvier 2010

Développer une pratique et un modèle pour le ressourcement en petit groupe


Lors de ma participation à la semaine de certification de l’Institut de Focusing à Stony Point, j’ai eu l’occasion de préciser mon projet en lien avec la pratique, en petits groupes, du Focusing et autres Processus de l’Attention Inter Humaine (PAIH).

Le groupe qui se rencontre au 2275 Prieur Est à Montréal chaque 3e dimanche du mois est en fait un projet pilote. À partir des expériences que nous y faisons, il sera possible de développer un modèle permettant à toute personne intéressée par le principe de la rencontre de ressourcement en petit groupe, de démarrer son propre groupe. Nous avons maintenant, avec le site Web de Diffusion Focusing et son calendrier d’activité, la possibilité de créer un réseau et de faire connaître cette pratique partout au Québec et dans la francophonie.

Dans le groupe de ressourcement une bonne partie des outils utilisés proviennent des développements du Focusing depuis plus de 30 ans. Nous avons des exercices, des jeux et des modèles d’animation. En réalisant que toute cette richesse était disponible, j’ai pensé qu’il serait bon de la faire connaître. Un petit cahier est en préparation. Je pense pouvoir présenter le cahier et le modèle de développement coopératif du Focusing au Québec lors de la prochaine rencontre prévue à Stony Point sur le thème du «Focusing pour le mieux être de la communauté» (Community Wellness Focusing). Je pense aussi pouvoir offrir en mai ou en juin, une journée d’exploration sur le thème du modèle coopératif des groupes de ressourcement en Focusing au Québec.

Une belle année s’ouvre ainsi avec des projets vibrants, plein de vie et d’espoir pour les gens qui espèrent de meilleures connexions entre les humains. L’année 2010 s’annonce bien remplie mais j’ai l’intention de la commencer toute en douceur avec cette première escale qui aura lieu dimanche le 17 janvier 2010.

Il y a possibilité d’accueillir de nouvelles personnes dans le groupe, faites moi signe si vous êtes intéressés.