jeudi 29 juillet 2010

Vivre avec les autres

Aucun humain ne peut survivre sans la communauté humaine (paroles du Dalaï Lama). Pourquoi et comment construire, reconstruire ou solidifier cette communauté humaine dont nous avons besoin?

Œuvrer pour le développement social, œuvrer à la construction de la communauté humaine est bien différent que de simplement faire partie d’un réseau social. Pourtant, lorsque le mot réseau est prononcé certains sont prêts à fuir à l’instant croyant que l’on cherche à les enrôler dans une secte ou à leur vendre un produit quelconque.

Les gens qui oeuvrent pour le développement social (beaucoup sont des connecteurs et des mavens) ont pour objectif de promouvoir l’entraide et le dialogue. Leur but est axé sur le partage et l’échange plutôt que sur un apprentissage de type développement personnel. Il n’y a rien à vendre mais plutôt quelque chose à faire ensemble.

Le réseau PAIH (Processus de l’Attention Inter Humaine) a pour mission d’œuvrer pour le développement social. Il n’est pas implanté dans le but d’annoncer des activités de développement personnel mais plutôt afin de permettre aux gens de :

• Trouver une communauté d’appartenance (ex : projet Litima 18-35, Julie Champagne)
• Créer des liens de vie (ex : groupes de ressourcements, cercles d’empathie)
• Rencontrer l’autre dans sa différence (ex : le sentier du mocassin, Wanda Gabriel, le groupe de discussion de JASS)
• Se rencontrer par le dialogue à un niveau plus profond (ex : groupe de dialogue de Bohm, blogs)
• Résoudre nos différends à l’intérieur de systèmes créés pour répondre à nos besoins (ex : cercles restaurateurs)
• Développer l’esprit communautaire entre nous et au sein des groupes sociaux dont nous faisons partie (mouvement vers l’esprit communautaire (MEC))

Dans sa définition, le regroupement propose aux gens qui veulent contribuer à la création de la grande communauté humaine de «travailler ensemble à élaborer un peu partout dans les milieux de travail, dans les organisations dont ils sont membres et dans les communautés dont ils font partie, un type de rencontre dont les gens repartent nourris, entendus, soutenus et remplis».

Le réseau PAIH fait la promotion d’activités qui ne coûtent rien, qui sont peu dispendieuses ou dont les tarifs s’adaptent aux revenus des gens (contributions volontaires) et qui favorisent l’entraide, l’écoute et le dialogue. Ça ne signifie aucunement que les professionnels qui offrent des services dans ce domaine sont écartés du réseau. Bien au contraire, ils sont ou devraient être des acteurs de premier plan dans notre environnement.

Le regroupement PAIH axe son information sur les groupes offrant des activités qui sont financièrement accessibles à tous et qui ne demandent pas de formation préalable. La communauté ne se vend pas, elle s’offre et il est important de laisser la porte ouverte à ceux qui veulent entrer.

Si vous êtes professionnels et que vous offrez des ateliers d’apprentissage ou de développement des Processus de l’Attention Inter Humaine (PAIH) tels : Focusing, CNV, Théorie U, facilitation au dialogue, à l’esprit communautaire ou aux cercles restaurateurs, il nous fera plaisir toutefois d’inscrire sans frais un lien sur vos services.

1 commentaire:

  1. Solange: un des problèmes de perception qu'on les gens du M.E.C., il me semble, est que justement, le M.E.C. a un but plutôt axé "sur le partage et l’échange plutôt que sur un apprentissage de type développement personnel"; et que les gens le voit comme un organisme plutôt de développement personnel... Le paradox est que, à travers sa recherche du développement d'être et vivre en groupe, le M.E.C. fournit, à travers les ateliers, effectivement un outil de développement personnel, mais via le véhicule du Groupe et de l'esprit de communauté du groupe!

    Thierry

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