jeudi 29 juillet 2010

Êtes-vous un connecteur ou un maven?

Un connecteur est une personne qui a plusieurs centres d’intérêts mais surtout un intérêt marqué pour les relations humaines et pour les modèles d’interaction sociale. Les connecteurs sont soucieux des différentes communautés dans lesquelles ils vivent (familles, amis, milieux de travail ou groupe social). Ils ont, par exemple, la curiosité d’observer quels sont ces gens et comment ils interagissent entre eux.

Les connecteurs connaissent beaucoup de personnes mais surtout, ils connaissent des personnes de genres très diversifiés. Par leur passion des relations humaines, ils ont la particularité de s’intéresser à différents univers et à différentes sous cultures et sont capables de rejoindre des gens se situant complètement à l’extérieur de leurs univers.

Les connecteurs entrent véritablement en relation avec les gens qu’ils rencontrent et, ce qui défini plus que tout un connecteur est sa motivation à favoriser la rencontre et la connexion entre les gens en établissant des territoires communs. Parce qu’il s’intéresse aux gens, à la société et à sa propre collectivité, le connecteur est souvent aussi un membre actif d’organisations à vocation sociale ou humanitaire. C’est une personne d’action et d’engagement qui s’investit et permet à l’information de circuler librement autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation, créant ainsi un pont entre les différentes communautés.

Bien que le connecteur soit une personne qui permet de faire circuler l’information, c’est le maven qui est à l’origine des mouvements. Le maven explore, découvre, se renseigne et expérimente. Il est à l’origine des nouvelles idées. Maven est un mot yiddish qui veut dire : «celui qui acquiert des connaissances». Les mavens sont souvent ceux qui détiennent de l’information un peu plus en profondeur sur un sujet en particulier et qui prendront plaisir à vous renseigner au niveau qui vous intéresse (en quelques mots ou en vous donnant plusieurs références précises telles : sites Web, livres, personnes ressources). Connaissez-vous de ces gens dont on peut dire qu’ils ont de la substance?

En fait, nous avons tous un côté «connecteur» et un côté «maven». Et, même si ces aspects de notre personnalité ne sont pas très développés, il y a pas mal de chances pour que nous connaissions des personnes qui représentent fortement ces types de personnalité. Pensez à ceux qui vous ont aidé à dénicher un poste… ceux qui vous ont permis de rencontrer de nouvelles personnes dans les derniers mois… les dernières années… Le connecteur est quelqu’un, qui connaît quelqu’un qui peut vous aider. Le maven est celui qui saura vous renseigner sur une question. Pensez aux personnes qui vous ont marquées dans votre vie par leurs passions, leur enthousiasme et leur engagement social.

La raison pour laquelle j’écris cet article aujourd’hui est que je suis à la recherche de gens comme ça. Si vous vous reconnaissez et souhaitez participer à la mise en commun de vos ressources, contacts et connaissances dans un but d’avancement social et collectif, vous pouvez tout simplement vous joindre au groupe PAIH que j’ai créé récemment sur facebook (un clic sur «j’aime» et vous y êtes!). Si, pour une raison ou pour une autre, vous n’êtes pas sur facebook, vous pouvez m’écrire à mon adresse courriel avec mention de votre intérêt.

Si vous êtes plutôt de type connecteur, il y a de bonnes chances que vous connaissiez déjà le groupe PAIH parce que vous aurez cliqué sur le lien vivre avec les autres. Si vous êtes plutôt du type maven, vous aurez d’abord été curieux de savoir ce qu’était un maven! Et vous avez cliqué en priorité sur ce lien! Voici donc pour vous cher maven le lien qui vous permettra d’en savoir un peu plus sur la question des types sociaux. Il s’agit d’un excellent livre qui explique comment faire une grande différence avec de très petites choses. Il s’intitule : Le point de bascule.

Je vous invite, si vous en êtes là dans votre vie, à vous joindre au groupe PAIH à titre de connecteur (possibilité de devenir administrateur de la page) ou à titre de membre simplement curieux d’en savoir un peu plus sur l’entraide et le dialogue. Je vous invite également à me faire part de votre niveau d’implication actuelle dans des groupes de type entraide et dialogue dont nous pourrions parler dans nos pages.

Vivre avec les autres

Aucun humain ne peut survivre sans la communauté humaine (paroles du Dalaï Lama). Pourquoi et comment construire, reconstruire ou solidifier cette communauté humaine dont nous avons besoin?

Œuvrer pour le développement social, œuvrer à la construction de la communauté humaine est bien différent que de simplement faire partie d’un réseau social. Pourtant, lorsque le mot réseau est prononcé certains sont prêts à fuir à l’instant croyant que l’on cherche à les enrôler dans une secte ou à leur vendre un produit quelconque.

Les gens qui oeuvrent pour le développement social (beaucoup sont des connecteurs et des mavens) ont pour objectif de promouvoir l’entraide et le dialogue. Leur but est axé sur le partage et l’échange plutôt que sur un apprentissage de type développement personnel. Il n’y a rien à vendre mais plutôt quelque chose à faire ensemble.

Le réseau PAIH (Processus de l’Attention Inter Humaine) a pour mission d’œuvrer pour le développement social. Il n’est pas implanté dans le but d’annoncer des activités de développement personnel mais plutôt afin de permettre aux gens de :

• Trouver une communauté d’appartenance (ex : projet Litima 18-35, Julie Champagne)
• Créer des liens de vie (ex : groupes de ressourcements, cercles d’empathie)
• Rencontrer l’autre dans sa différence (ex : le sentier du mocassin, Wanda Gabriel, le groupe de discussion de JASS)
• Se rencontrer par le dialogue à un niveau plus profond (ex : groupe de dialogue de Bohm, blogs)
• Résoudre nos différends à l’intérieur de systèmes créés pour répondre à nos besoins (ex : cercles restaurateurs)
• Développer l’esprit communautaire entre nous et au sein des groupes sociaux dont nous faisons partie (mouvement vers l’esprit communautaire (MEC))

Dans sa définition, le regroupement propose aux gens qui veulent contribuer à la création de la grande communauté humaine de «travailler ensemble à élaborer un peu partout dans les milieux de travail, dans les organisations dont ils sont membres et dans les communautés dont ils font partie, un type de rencontre dont les gens repartent nourris, entendus, soutenus et remplis».

Le réseau PAIH fait la promotion d’activités qui ne coûtent rien, qui sont peu dispendieuses ou dont les tarifs s’adaptent aux revenus des gens (contributions volontaires) et qui favorisent l’entraide, l’écoute et le dialogue. Ça ne signifie aucunement que les professionnels qui offrent des services dans ce domaine sont écartés du réseau. Bien au contraire, ils sont ou devraient être des acteurs de premier plan dans notre environnement.

Le regroupement PAIH axe son information sur les groupes offrant des activités qui sont financièrement accessibles à tous et qui ne demandent pas de formation préalable. La communauté ne se vend pas, elle s’offre et il est important de laisser la porte ouverte à ceux qui veulent entrer.

Si vous êtes professionnels et que vous offrez des ateliers d’apprentissage ou de développement des Processus de l’Attention Inter Humaine (PAIH) tels : Focusing, CNV, Théorie U, facilitation au dialogue, à l’esprit communautaire ou aux cercles restaurateurs, il nous fera plaisir toutefois d’inscrire sans frais un lien sur vos services.