jeudi 19 août 2010

A chacun et à chacune sa déesse

Les cartes sont de Susan Seddon Boulet.
Vous pouvez les admirer et peut être,
pourquoi pas, en choisir une
pour vous aujourd'hui.


J'ai négligé d'écrire quelque chose suite à notre dernière rencontre en juin 2010. Je réalise que, même après tout ce temps passé, les retombées de ce beau processus sont encore présentes pour moi.

Il nous arrive souvent, en Focusing, d'identifier des parties de nous qui demandent notre attention. Il est possible d'obtenir un sens corporel à partir de toute chose à laquelle nous portons attention comme il est aussi possible (et souvent c'est ce que nous faisons) de laisser notre corps nous guider vers ce qui a besoin d'être écouté dans notre monde intérieur. Parce que les choses qui demandent notre attention sont souvent douloureuses, difficiles et même parfois profondément nouées et complexes, les gens croient que le Focusing n'est pas quelque chose de gai.

Dans l'exercice avec le loup, nous avions fait un moitié/moitié, écoutant tour à tour la partie sombre et la partie lumineuse.En fait, il y a beaucoup de parties lumineuses en nous et il est toujours possible de les découvrir et de les expérimenter. C'est ce que nous avons fait lors de la dernière rencontre. Parce qu'une participante s'interrogeait sur la puissance sacrée de sa partie féminine, nous avons regardé, chacune pour soi, quelle sorte d'énergie conviendrait à notre partie féminine sacrée. Lorsque nous souhaitons entrer en lien avec des énergies qui nous sont moins familières, il est toujours possible de s'inspirer de la mythologie, celle des dieux, des déesses et des animaux. Les images découlant de la mythologie et du sacré éveillent en nous une résonnance.

Deux options ont été spontanément choisies lors de notre exploration: je choisis la carte ou je me laisse choisir par la carte en laissant se révéler à moi des aspects qui me sont encore inconnus. Les cartes étaient celles des déesses de Susan Seddon Boulet. Nous aurions pu choisir n'importe quelles cartes à partir de n'importe quel thème. Celui des déesses convenait à notre questionnement. Considérant que chacun d'entre nous homme ou femme, a en lui ou en elle une partie féminine, le jeu est tout à fait non sexiste. Dans un autre contexte, il nous aurait été possible d'explorer notre partie masculine en évoquant, par exemple, le thème du guerrier.

Ce que je tente de souligner ici est le fait que nous ne faisons pas de la «magie» ou de la «divination». Nous entrons plutôt en résonnance avec un thème afin de laisser émerger en nous l'énergie qui y correspond.

J'ai choisi la Déesse Pélé, la déesse des volcans. Ce thème m'a accompagné tout au cours de l'été par son lien profond avec la terre, le feu et la puissance qui se dégage du volcan.

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