jeudi 25 novembre 2010

Pourquoi pas en marchant?


Diane Couture(membre du CA), Danielle Grégoire
(qui enseigne le Focusing au centre St-Pierreà Montréal)
 et moi-même.
J’aime la marche et j’aime le Focusing. Avec deux amies proches, Diane et Danielle, rencontrées dans la communauté du Focusing, nous avons instauré une nouvelle pratique se situant entre la pratique du partenariat et celle du groupe de ressourcement.

Nous prenons simplement rendez-vous tôt le matin pour une marche au parc du mont Saint-Bruno. Notre avant-midi est consacré à la marche. Cette marche revêt un caractère particulier à partir du moment où nous prenons la décision de nous donner chacune un temps d’écoute. Ainsi, je dispose de 30 minutes pendant lesquelles je peux explorer, en présence de mes deux amies, une question ou un enjeu important dans ma vie. J’explore bien sûr mon enjeu à partir de l’approche du Focusing. Aucune d’entre nous n’a besoin de «guidance». La présence pleine et entière de deux personnes qui écoutent est bien suffisante pour soutenir le processus. Ensuite j’offre à mon tour ma présence et mon écoute à Danielle et à Diane. Le processus complet prend une heure et demie de notre temps et nous offre globalement une impression de connexion profonde.

Je dirais que cette marche/Focusing est quelque chose qui goûte vraiment bon pour moi et que cette impression est tout à fait partagée par mes compagnes de route. Parce que nous ne nous rencontrons pas souvent, le partage que nous nous offrons mutuellement est aussi une occasion de faire le point sur des questions fondamentales de notre cheminement et d’en arriver à une sorte de «croisement expérientiel» qui s’avère en retour générateur de mouvement intérieur pour chacune d’entre nous.

4 commentaires:

  1. J'apprécie Solange que tu écrives à ce sujet car c'est en effet très riche comme expérience.

    J'ajouterai que le fait de marcher et de plus dans la nature, l'exercice et le plein air, sont propices à la connexion avec nous-mêmes. Je l'ai observé souvent dans les nombreuses randonnées que nous faisons Ted et moi. Je trouve que l'accès à l'implicite est facilité.

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  2. Il y a un grand penseur (je ne me souviens plus lequel) qui disait que la marche est la plus spirituelle des activités physiques: connexion à soi, connexion à la nature et à l'univers et connexion entre ceux qui marchent ensemble, à deux, à trois ou à plusieurs.

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  3. Une référence qui vous intéressera peut-être :
    Henry David Thoreau [traduction : Thierry Gillyboeuf]. 2003 (1re éd. 1862). "De la marche" ["Walking"]. Éditions : Mille et une nuits. Collection : La petite collection. 79 pages.

    "De la marche" ("Walking" en anglais) est un essai de l'écrivain américain Henry David Thoreau publié pour la première fois en 1862 dans la revue The Atlantic Monthly. Le texte a été présenté lors d'une conférence en 1851 mais seulement publié 11 ans plus tard à titre posthume. Dans cette œuvre, Thoreau fait l'apologie de la marche dans le cadre d'une communion avec la nature. De la marche est devenu l'un des essais les plus importants du mouvement environnemental au même titre que "Nature" de Ralph Waldo Emerson et "Man and Nature" de George Perkins Marsh.

    ... et une courte citation :
    "Marche avec des sandales jusqu'à ce que la sagesse te procure des souliers". [Avicenne]

    Éric B.

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  4. Merci Éric

    J'aime beaucoup Henry David Thoreau et j'irai certainement lire ce texte.

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